La solidarité, fortement ancrée dans la culture niominka, conduit les femmes transformatrices des magnifiques villages bordés par la mangrove à s’investir, en étant accompagnées, dans le renforcement de leur leadership et de leurs capacités entrepreneuriales en visant le plein développement de leurs collectivités.
La cueillette des produits de mer constitue la principale source de revenus des femmes niominkas, le groupe ethnique majoritaire dans les îles du Saloum. Dépendantes des ressources naturelles, les femmes niominkas ont vu leurs activités perturbées par la dégradation des écosystèmes.
Pour faire face à la crise environnementale, les femmes adoptent des pratiques de résilience allant de la diversification des sources de revenus à la diversification des produits en appliquant les principes de l’économie circulaire.
Dans les trois villages de la commune de Dionewar, les femmes s’organisent en Groupements d’Intérêts Économiques (GIE) qui, à leur tour, se regroupent, selon leurs tailles, en Fédération de Groupements d’Intérêts Économiques (FELOGIEs de Niodior et de Dionewar) ou encore en Union Locale des Groupements d’Intérêts Économiques (Falia).
Les FELOGIE de Niodior et de Dionewar et L’Union Locale de Falia disposent chacune, avec l’appui du groupe canadien Collegia, d’une unité moderne de transformation de produits halieutiques, agro-forestiers et céréaliers et travaillent en synergie pour faciliter l’accès aux marchés et aux financements aux femmes et GIE membres.